Management et reconnaissance

La motivation des collaborateurs n’est-elle que le fruit de leur nature ?

… sachant qu’à la fin 2010, 67% des salariés soit deux sur trois, estimaient ne pas être reconnus par leur hiérarchie dans leur travail, Il me semble important de s’interroger sur les attentes des collaborateurs vis-à-vis de leur responsable. (: Enquête JURITRAVAIL menée auprès de 9700 salariés au quatrième trimestre 2010)

La reconnaissance est aussi importante pour l’être humain que de l’eau pour une plante verte. C’est vital ! Ces quelques mots illustrent le besoin en signes de reconnaissance, que nous allons ressentir et manifester, tout au long de notre existence. C’est le propre de la condition de l’Homme. Par son état d’être social, il ne peut concevoir sa vie qu’avec l’autre ou avec les autres (sauf à de très rares exceptions). En conséquence, tout au long de notre histoire personnelle, nous investissons une bonne partie de notre énergie, à tenter de nous faire accepter pour trouver notre place, dans notre famille, notre voisinage, notre commune, notre club sportif, mais également dans notre milieu professionnel, notre entreprise. Voilà la raison qui explique l’existence de ce lien nécessaire, inévitable et complexe entre Management et Reconnaissance. Alors, admettons qu’un responsable hiérarchique doive porter attention à ses collaborateurs ! Leur manifester qu’ils sont importants et qu’ils comptent pour lui. Sa première tâche est de s’investir dans la relation avec eux, en lien avec les objectifs qu’il s’est fixé, et par conséquent sur lesquels il s’est clairement engagé avec eux. Il lui faudra les alerter, les recadrer, ou même les sanctionner, si cela est nécessaire. Mais il lui faudra également les accompagner, les encourager, et même les féliciter à chaque fois que cela s’y prête. En fait, le responsable hiérarchique doit être persuadé qu’autour de lui, vivent des femmes et des hommes qui ont besoin et envie de s’investir et de réussir, dans leurs rôles, dans leurs fonctions, et que sa responsabilité est de les aider à y parvenir. Bien sûr, tout ce qui vient d’être dit est tellement évident, que l’on se demande à quoi cela peut servir d’en faire un article !

Sommes nous sûr qu’à fin 2013, 67% des salariés, soit 2 sur trois, estimeront être reconnus par leur hiérarchie dans leur travail?

Jacques Paillard
La cohésion d’équipe

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